La fraternité est un don de Dieu pour l’homme
Frère René-Gloire, novice |
De cette session qui a duré 4 jours, on retiendra que la vie fraternelle en communauté est composée de deux dimensions : la vie fraternelle et la communion. La fraternité repose sur les relations interpersonnelles, tandis que la communion comporte un aspect spirituel et visible. L’aspect visible est caractérisé par la vie en communauté.
La vie commune signifie les hommes vivent ensemble dans
la même maison et qu’en dépit des quelques dichotomies qui arrivent, ils les
acceptent et les dépassent. L’unité fait la force de la fraternité. Une maison
où il n’y a que division et haine court à sa perte.
Pour mieux vivre la fraternité, il faut d’abord
s’accepter et accepter l’autre comme un don de Dieu. L’expérience de la
fraternité est un long chemin rempli des drames. D’où, il nous faut beaucoup
d’amour et de patience pour parvenir à surmonter cela. Quand on n’accepte pas l'autre, on devient indifférent. Or, l’indifférence précède la violence. Et la violence peut
ensuite conduire au meurtre et celui qui tue un homme, tue son frère.
Aujourd’hui même sans arme, on décapite nos âmes, à petit feu, avec nos défauts.
Il faut noter aussi qu’une affection mal gérée peut
engendrer la mésentente. Jamais la fraternité ne peut se construire sans Dieu.
Dans les écritures saintes, au livre de la Génèse 11,1-9, nous voyons que c’est
à cause de l’orgueil des ceux qui voulaient construire la tour de Babel que
Dieu les dispersé. La fraternité est un don de Dieu pour l’homme car l’humanité
est faite par la fraternité. Aujourd’hui le monde est comme la jungle où c’est
le plus fort qui gagne.
La fraternité, nous devons l’offrir avant de l’accueillir, et cela fera que le témoignage de notre fraternité donne un impact positif ; le contraire serait un sépulcre béant : la guerre et la violence sont une indifférence à la fraternité.
Dans sa lettre encyclique « Fratelli Tutti » le Pape François nous demande de promouvoir la fraternité sociale, de se faire proche de l’autre car nous sommes des responsables dans la construction d’une société qui sache consoler celui qui souffre, promouvoir la vie sociale, prendre soin des indigents et bannir la faim. Il demande aussi de promouvoir la paix et la réconciliation. Ainsi, nous parviendrons à un monde plus fraternel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire