Il s'en va en pleurant, il jette la semence ;
Il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.
(Psaume 125,6)
Fr. Olivier KIZITO Novice carme déchaux |
Considéré comme le devoir premier de
l’homme reconnu en tant que tel, le
travail, surtout manuel, occupe une place tout aussi importante que d’autres
formes d’apostolats dans la vie du religieux carme déchaux, qui ne reste pas
moins homme, à côté de la contemplation qui, elle, est le fondement essentiel
de la vie carmélitaine. Ce schéma est vérifiable à travers les différentes
communautés de l’Ordre du Carmel et tout particulièrement pour notre Délégation
Générale Saint Joseph du Congo. C’est dans cet ordre d’idées que les religieux carmes déchaux œuvrant dans la
communauté « Les Buissonnets » à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, ont voulu d’une part,
matérialiser cette théorie qu’est : « Ora et Labora. » adage bien connu qui résume la vie monastique
et que le Carmel applique de par ses constitutions et sa Règle ; d’autres
part, ils voulaient ce faisant, créer
une barrière contre la faim, un des fléaux qui frappent des milliers de
personnes dans le monde.
C’est sans doute dans le but d’assurer leur autonomie
qu’ils se sont livrés à certains travaux comme l’agriculture, l’élevage, le jardinage,
etc…
Dans le cadre restreint de l’agriculture,
et au regard du potentiel espace
dont jouit cette communauté, un champ
d’une superficie d’un demi hectare est exploité pour la production de maïs
depuis maintenant 3ans.
Commencé depuis 2016 à l’initiative
propre des religieux carmes déchaux de Lubumbashi, ce champ est situé au sein de leur
communauté. Cette présente écriture ne concernera que l’espace 2018-2019.
En effet, les activités champêtres pour
la saison culturale 2018-2019 ont commencé au mois de novembre 2018 avec les
novices carmes déchaux de l’année 2018-2019 et quelques étudiants de la faculté
d’Agronomie de l’Université de Lubumbashi et d’ailleurs, dans le cadre des pratiques sur
terrain, sous le regard vigilant du professeur Joseph-Hozana Mukalay Muamba et
ses assistants.
Si, du moins, la relation de cet éminent professeur est d’abord d’ordre familial, force sera de constater, en revanche, que son apport dans le développement de cette entité dépasse largement cet aspect au vu des efforts déployés qui ne sont pas demeurés vains.
Si, du moins, la relation de cet éminent professeur est d’abord d’ordre familial, force sera de constater, en revanche, que son apport dans le développement de cette entité dépasse largement cet aspect au vu des efforts déployés qui ne sont pas demeurés vains.
En détail, la culture pilote qui donne
à espérer c’est bien le maïs. Pour lequel tout a commencé par l’aménagement du
champ en faisant le labour en vue de
faciliter le semis de maïs. Puis, suivait le semis de maïs qui s’est
passé au mois de décembre. Comme notre
sol n’était pas tellement riche, il fallait utiliser l’engrais organique et
chimique pour augmenter le rendement de notre champ.
Le mois de janvier jusqu’au mois de juin
étaient consacrés à l’entretien de maïs.
Il consistait à faire le sarclage c’est-à-dire extirper la mauvaise
herbe et aussi lutter contre la chenille légionnaire qui attaquait les maïs. Ces mois étaient aussi favorables pour que
les maïs sèchent en vue d’une bonne récolte.
Cependant, il ne faudrait pas omettre
l’aspect que les choses n’étaient pas toujours faciles à tous égards ; le
cas de pluies qui n’étaient parfois pas au rendez-vous et la grandeur du travail
à faire pour l’entretien n’eût-été la main-forte nous prêtée par le professeur
Joseph.
L’état de santé de ces étudiants qui devaient travailler la terre, la question des outils… autant des situations qui pouvaient porter atteinte à ce grand chantier qui, heureusement, a été mené à bon port à l’issue d’un effort de tous.
L’état de santé de ces étudiants qui devaient travailler la terre, la question des outils… autant des situations qui pouvaient porter atteinte à ce grand chantier qui, heureusement, a été mené à bon port à l’issue d’un effort de tous.
Nous ne le dirons pas assez ! C’est
dans les larmes et le labeur que se sont
faites les semailles. Et pourtant, c’est dans la joie que s’est fait la moisson
de maïs semés il y a sept mois passés. A la grande satisfaction de tous les
protagonistes. Tous les efforts fournis ont donc été récompensés car dit-on : « on ne récolte que ce que
l’on a semé. » Et ailleurs : «Il
s'en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s'en vient, il s’en
vient dans la joie, il rapporte les gerbes ». (Psaume 125,6)
C’est donc une fierté pour cette
communauté et pour ceux qui l’habitent car chaque année les conditions ne font
que s’améliorer : les moyens sont davantage mis à disposition pour
l’avancement dudit secteur ; la main-d’œuvre toujours grandissante et le
sol de plus en plus enrichi pour une meilleure production.
Il y a certainement
de quoi se frotter les mains après tout cela. Peu s’en-faut ! Beaucoup
reste à faire.
La résolution de la question de la faim
passe par, entre autres moyens, la vision de loin.
Un peu de courage suffit
donc pour enclencher le processus de nos communautés, et par là, de notre
société ! Le carmel restera donc un exemple à suivre !
Que tes oeuvres sont nombreuses seigneur! Toutes avec sagesse tu les fis. La terre est remplie de sa richesse. L'homme sort pour son travail jusqu'au soir
RépondreSupprimerCourage mes Frères
RépondreSupprimerMerci , c’est vrai le Carmel reste un exemple à suivre tout en étant un témoignage vivant pour l’amour d’un travail bien fait. Mes sincères félicitations pour ce travail abattu
RépondreSupprimerWawooh, félicitations pour cela mon père.
RépondreSupprimerBel exemple à poursuivre, omme Le Semeur de l'Évangile, toujours semer "largement et généreusement "
RépondreSupprimerL'homme mangera àla sueur de son front.transformer la terre et soumettre comme nous le recommande notre créateur,assure notre indépendance alimentaire.
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