La famille carmélitaine de Lubumbashi
a fêté sa Mère
a fêté sa Mère
Fr. Pascal LIBE Novice, ocd |
Parmi les solennités du Carmel, la
célébration de Notre Dame du Mont Carmel de chaque 16 juillet est, sans doute,
d’une plus grande ampleur en ce qu’elle traduit l’essence même de cette famille
religieuse. Si du moins au sein de
l’Eglise universelle cette fête est reléguée au plan d’une simple mémoire, au
Carmel cependant, elle jouit d’un statut plutôt particulier : elle est de
premier plan.
Plus que les célébrations solennelles de ses grandes figures que sont
Thérèse de Jésus, Thérèse de l’Enfant-Jésus, Jean de la croix, pour ne citer
que ceux-là, le personnage de la Vierge Marial est primordial pour les carmes et
les carmélites en tant qu’elle a été dès le départ, dès la fondation de cet
Ordre religieux dont elle est la protectrice et le modèle. Rien d’étonnant de
savoir que le Carmel soit toujours et déjà marial.
C’est dans ce contexte que les fils et
filles de Marie, conscients de leur identité et enracinés dans la Tradition, ont
voulu honorer leur mère du Ciel à travers le monde entier.
Au Carmel de Lubumbashi, aucune exception
n’était à signaler : toute la famille carmélitaine composée de carmes
déchaux, des moniales carmélitaines, des carmes séculiers, des carmélites de
Saint Joseph et des carmélites missionnaires, sans compter d’autres invités,
s’est donné rendez-vous au Monastère du Carmel de l’Epiphanie pour révérer la
Fleur et Beauté du Carmel à travers une célébration eucharistique en action de
grâce.
C’est donc
aux environs de 15h 30’ de ce 16
juillet de cette année en cours que ladite célébration avait débuté sous la
présidence du Père Jérôme Ndaye, ocd, avec la concélébration des autres prêtres ; sans oublier la chorale
Sabeth qui- en ce jour- a donné le meilleur d’elle-même pour enjoliver cette
messe au moyen des cantiques magnifiques
dédiés à Notre Dame du Mont Carmel au grand plaisir de tous les
participants. L’homélie a été donnée par le diacre Cyrille Mangola.
La chapelle du Monastère de l’Epiphanie
avait servi de cadre à cet événement unique conformément à la tradition du
Carmel.
Après la messe, comme pour lier l’utile à
l’agréable, un repas matériel avait fait
suite à celui spirituel pour faire un tout cohérent à la manière des deux facettes
d’une médaille ; question aussi de renforcer les liens de fraternité dans
la grande famille à la satisfaction de tous les convives.
Célébrer
la fête de Notre Dame du Mont Carmel pour les carmes déchaux et les carmélites
c’est, en outre, une occasion de nous rappeler notre raison première d’être et
nos motivations les plus
décisives : être des hommes et des
femmes qui se maintiennent dans une
véritable intimité avec le Dieu vivant et vrai au sein de l‘Eglise famille de Dieu
et du monde de ce temps en bute à l’antéchrist et d’autres anti-valeurs qui
mettent à mal son intégrité et son image.
Que
Notre Dame du Mont Carmel intercède donc pour nous tous ses enfants.
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