LA SESSION SUR LA VIE FRATERNELLE EN COMMUNAUTE

 

« Oui, il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d'être unis ! »

Frère Julien de la Miséricorde

La session sur « La vie fraternelle, en communauté » a débuté le lundi 09 Novembre et a pris fin le Jeudi 12 Novembre de l’année 2020. Le Révérend Père Jean-Louis KAYEMBE était l’orateur de la session et les deux inter-noviciats, masculin et féminin étaient présents.

Il faut dire que cette session a été pour nous les novices d’une grande importance et cela se laissait voir par un engagement de tout le monde et la participation de chacun à travers des exposés, des questions et le  temps de partage dans les carrefours.

Dès le premier jour, chaque congrégation eu à exposer sur la vie communautaire selon ses constitutions et au terme de cette activité plusieurs éléments constituant notre vie communautaire ont été jugées communs à toutes les congrégations, citons ici : la célébration eucharistique, la prière des Heures, le repas, la recréation, le travail, la mise en commun des biens, pour ne citer que ceux-ci.

Prenant la parole, l’orateur a subdivisé cette session en 4 points, à savoir :

1.       La fraternité, mode de vie évangélique ;

2.      L’art de vivre en frères et soeurs;

3.      L’épreuve dans la fraternité ;

4.      Une vie communautaire qui est apostolique.

Parlant de la fraternité comme mode de vie évangélique, le Père Jean-Louis a souligné que nous ne sommes frères  et sœurs par les liens de sang et de chair mais nous sommes frères par l’écoute et la mise en pratique de la Parole de Dieu, comme le déclare Jésus : « mon frère, ma sœur et ma mère sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent e pratique » (Mt 12,50).

Quant à l’art de vivre en frère et sœur, nous devons effectuer le passage de « je » à « nous ». Pour cela, il faut cesser de faire passer avant toute chose ses intérêts personnels mais les intérêts communs à tous. Certaines valeurs morales nous seront utiles à ce stade, entre autres : la bonne éducation, la gentillesse, la sincérité, le contrôle de soi, la délicatesse, le sens de l’humain, l’esprit de partage. Et la règle d’or qui doit nous servir de phare est connue: « ce que vous voulez qu’on fasse pour vous, faites-le aussi pour les autres ». Pour cela, la correction fraternelle nous permettra de garder une bonne conduite au sein de la communauté.

Le troisième et avant-dernier point parlait de l’épreuve dans la fraternité. Ici, l’on a noté que la communauté est un lieu de fête et de pardon, un lieu des conflits, de jalousie et de combat car, elle est composée des personnes fragiles. Mais en considérant l’autre comme un don de Dieu, on parvient à surmonter tous les obstacles et à vivre dans la paix et l’harmonie. L’orateur n’a pas pas manqué de signaler que les épreuves ont comme rôle de nous faire grandir et nous permettre ainsi d’atteindre la maturité.

Dans le dernier point qui parlait d’une communauté qui est apostolique, il était question de chercher et d’établir un équilibre, qui n’est pas toujours facile, entre l’apostolat exercé à l’extérieur de la communauté et les attentes concrètes que revêt la vie communautaire quotidienne.

Concluons avec le document de la congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique sur la vie fraternelle en communauté ("Congregavit nos in unum Christi amor")  au numéro 71 : « La communauté religieuse, comme expression d'Eglise, est fruit de l'Esprit et participation à la communion trinitaire. D'où le devoir de chacun et de tous les religieux et religieuses de se sentir corresponsables de la vie fraternelle menée en commun, afin de manifester clairement l'appartenance au Christ qui choisit et appelle les frères et les sœurs à vivre ensemble en son nom ».